vendredi 16 mars 2012

Le photographe Suite ....

Nous avons établi une tendre connivence, qui a duré des années.




Lui me tutoyait, moi, je n’ai jamais cessé de le vouvoyer. Robert, avec ses quarante ans, aurait largement pu être mon père. Ça ne me gênait pas, malgré mes seize ans. Au contraire. Ça avait un petit goût d’interdit, incestueux, délicieux. Mais ce n’était pas pour ça que je ne voulais pas qu’il me baise. C’était parce qu’il était différent de tous ceux que j’avais connus, parce que je ne voulais pas que notre relation très tendre s’abime. Longtemps il a essayé de me convaincre d’accepter. J’ai toujours résisté.
J’ai dû finir par lui avouer que j’étais une traînée, que tout le quartier me passait dessus, que je n’étais qu’un vide couilles pour tous ces gars-là, et que je ne méritais pas les sentiments qu’il semblait me porter, qu’il ne fallait pas qu’il se trompe sur mon compte. Il avait du mal à accepter d’être le seul à ne pas y avoir droit. C’est parce que je l’aimais beaucoup, moi aussi, et que c’était la meilleure façon que j’avais de lui prouver. Chaque fois que je suis allée le voir, tous les dimanches pendant des années, ça a toujours été le même rituel. Je me mets nue, lui doit toujours rester habillé, toujours dans ses vêtements noirs.
Je ne l’ai jamais vu nu, c’est mieux comme ça. J’ai toujours craint d’être déçue. Il me couche sur le lit, prend possession de mon corps, joue avec mes seins, me fouille profondément la chatte, mettait des doigts dans mon cul. Il sait s’y prendre, pincer mon clitoris, il me fait jouir à chaque fois. C’est bien le seul. Il le sait, je lui ai dit souvent. C’est sa fierté et sa consolation. Et bien sûr je le suce longuement. Ça peut durer une bonne heure parfois. Parfois, il s’allonge sur le lit avec moi et me baise la bouche tout doucement, par petits coups. J’aime sentir sa grosse queue un peu molle me remplir la bouche, la sentir palpiter. J’aime quand il se répand à gros bouillons dans ma bouche et sur ma figure. Et j’aime quand il m’embrasse aussitôt après, partageant avec moi sa semence. Et puis après, après seulement, il trouve le temps et l’envie de faire de moi quelques photos. Il ne veut pas que je me lave. Il aime me prendre comme ça, barbouillée de sperme, l’entrecuisse luisante de ma jouissance. C’est notre plaisir à tous les deux.

Souvent, je lui ai demandé si il sautait les autres filles qui lui servent de modèle. Quelquefois, oui, bien sûr. Je n’étais pas jalouse, sauf de leur beauté. Lui m’a toujours rassurée. Il dit que je suis une des filles les plus excitantes qu’il ait connues, et qu’il aimerait me baiser enfin un jour. Jamais ! Il le savait. En contrepartie, il voulait absolument tout savoir sur mes frasques. Gênée au début, j’ai fini par prendre un plaisir pervers à lui décrire par le menu toutes mes baises de la semaine, les garçons qui défilaient, un par un ou à plusieurs pour se faire sucer, m’enfiler dans la chatte ou m’enculer.
Ça l’a toujours rendu fou. Alors je reprenais sa queue pour la sucer… Notre longue liaison ne s’est presque jamais interrompue. En seulement trois occasions, nous avons cessé de nous voir pendant quelques mois. Une première fois quand il m’annonça qu’il allait faire vivre chez lui une des filles qui posaient devant son appareil. Elle au moins avait accepté de se laissait baiser. J’en ai ressenti de la jalousie. Je la connaissais pour l’avoir vue sur photos.
Une grande blonde presque rousse, vingt-quatre ans, plantureuse, avec de gros seins. Plutôt belle même si j’avais du mal à l’admettre. J’ai bien dû convenir que je devais céder la place, le cœur gros. Mais je lui ai dit que malgré tout je voulais bien venir le voir de temps en temps, quand elle ne serait pas là. On a fait comme ça. Lui me tenait au courant de l’évolution de sa relation avec la fille. Au fil des mois elle s’effilochait. Elle n’était pas si un bon coup que ça… Elle le suçait, mais avec beaucoup moins de talent que moi. Elle refusait obstinément qu’il lui jouisse dans la bouche. Elle était agréable à baiser à ses dires, mais refusait tout obstinément de se laisser sodomiser. L’aventure s’est bientôt terminée, Robert l’a renvoyée dans ses foyers et j’ai repris auprès de lui ma place de favorite. Il en a sauté bien d’autres depuis, mais ça ne me dérange pas.
 Je sais que c’est moi qu’il préfère !!!

Un jour qu’il était assis sur le divan à côté de moi allongée, cuisses largement écartées, il me doigtait profondément comme il en avait l’habitude. Les yeux fermés, je goûtais la caresse savante. Soudain, il changea brusquement de position et se coucha sur moi. Surprise, je n’ai pas eu le temps d’éviter ce que je redoutais. Il était entré en moi d’un seul coup, profondément. Furieuse, j’ai essayé de me dégager, en vain. Il pesait de tout son poids sur moi. Impuissante, je l’ai laissé me besogner. Il a essayé de m’embrasser. J’ai tourné la tête, d’un côté puis de l’autre. Il n’a pas insisté. Il n’a même pas joui. Il a débandé, est sorti de mon vagin et s’est relevé. Robert était désolé. Je suis restée prostrée sur le divan, puis je me suis relevée, je n’ai pas eu un regard. – Excuses moi, Nathalie, j’ai perdu la tête. – Vous n’auriez jamais dû, Robert. Je suis terriblement déçue. Vous ne me reverrez plus. Je suis partie sur le champ, bien décidée à ne plus jamais le revoir. J’ai tenu parole pendant six mois, puis j’ai craqué. Je suis retournée le voir. Il n’attendait que ça. Il était malheureux. Je lui ai fait promettre de ne plus jamais recommencer. Il a reconnu qu’effectivement ça ne valait pas le coup de détruire notre belle relation. Je me suis mise à ses genoux, j’ai ouvert son pantalon, j’ai revu avec plaisir sa bite sombre et épaisse, et je l’ai de nouveau sucé amoureusement.

Les années ont passé. Aujourd’hui, j’ai mûri, il a vieilli. Il est toujours resté mon fidèle ami/amant. Depuis presque dix ans, je le suce longuement, profondément, tendrement, consciencieusement. Il prend toujours autant de plaisir de ma bouche, et je me repais de son foutre épais et onctueux. Après les rudes épreuves que j’avais vécues, j’éprouvais le besoin d’un peu de douceur. J’étais loin de détester leur rudesse, mais pour l’heure j’avais eu largement mon compte. C’est ainsi que je repris le chemin de l’atelier de Robert, mon vieil ami le photographe que, je l’avoue, j’avais pas mal négligé ces derniers temps. Il fut surpris de me revoir. Ravi aussi. Il me fit entrer, et aussitôt me fit des reproches en se plantant devant moi, plaquée contre les murs.
 Il grondait sourdement. Je l’avais laissé tombé comme une vieille chaussette, sans même lui faire un signe. Et où j’étais encore allé traîner ? Avec tous les petits salopards du quartier ? Je préférais aller me faire tirer dans les caves par des lascars qui me méprisaient plutôt de venir voir quelqu’un qui savait me comprendre, m’aimer et me respecter ? Ben oui, murmurais-je, vous savez bien que je suis faite pour ça, que je suis une traînée. Je vous l’ai dit souvent, ce n’est pas une surprise pour vous… Salope ! Le mot avait claqué en même temps que la gifle qui me brûlait la joue. J’en étais stupéfaite. Lui, si doux... Robert était aussi interdit que moi, comme paralysé par ce qu’il venait de faire. Oh excuse-moi ! Ça m’a échappé, je ne voulais pas… Il me prit la tête à deux mains, caressa doucement ma joue brûlante. Excuse- moi Nathalie. C’est que je t’aime, moi, et je n’aime pas imaginer ce que tu as fait pendant tout ce temps. Il m’embrassa doucement. Je me laissai embrasser en m’appuyant mollement contre le mur. Je me laissai envahir par sa tendresse, et c’était délicieux. Je ne lui en voulais déjà plus de son geste. Je dirais même que je l’avais aimé et apprécié. Toujours alanguie, je le laissai caresser mes seins à travers ma robe, puis la relever, me l’ôter doucement. Je me retrouvai bientôt nue devant lui, offerte à ses caresses inquisitrices. Sa main s’était glissée entre mes cuisses, qui se sont écartées presque naturellement, sans que je le veuille vraiment. Je me suis laissé fouiller. J’étais déjà humide…

 Robert m’entraîna sur le lit, se coucha contre moi, repris ses caresses lentes sur tout mon corps, sa fouille de mon sexe détrempé de ses doigts avides. Alors, je portai ma main sur son pantalon. Je sentais sa bite bander à travers l’étoffe. Je baissai la fermeture éclair, et je retrouvai avec plaisir entre les doigts l’épaisseur, la lourdeur que j’avais un peu oubliée ces derniers temps. Je me penchai pour le prendre en bouche, le sucer doucement, lentement, tendrement. Je sentais son gland gonfler, son membre durcir encore, envahir ma bouche. Robert s’empara de ma nuque d’une main ferme et commença des mouvements de va et vient, lents, longs, profonds. Il m’a baisé la bouche comme ça, longtemps, très longtemps. Enfin, j’ai ressenti les spasmes de plus en plus nerveux qui annonçaient la montée de sa jouissance. Je n’ai pas cherché à me dégager.
D’ailleurs, sa main fermement agrippée sur ma nuque ne me laissait guère le choix. Il jouit enfin, à gros bouillons. J’ai tout avalé, consciencieusement, à petites gorgées, le liquide chaud et épais. Il est encore resté de longues minutes dans ma bouche, le temps que je le sente ramollir, puis se retirer enfin. Robert me bascula en arrière pour m’offrir un regard reconnaissant. Il me dit : Enfin je te retrouve, ma petite salope préférée… Il m’embrassa à pleine bouche pour partager ce qui restait de sa liqueur…

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