mercredi 14 mars 2012

Le voisin

La compagnie des trois copains n’était pas désagréable. Chaque fois qu’un d’entre eux en avait envie, je le suçais le soir, après l’école, juste avant de rentrer à la maison. La plupart du temps, ils s’en satisfaisaient. Quand une occasion se présentait, chez l’un ou chez l’autre, ils en profitaient pour me sauter sans façon. Mais j’avais un sentiment diffus d’insatisfaction.
Ces trois-là, je les connaissais trop bien, déjà. Ça devenait une routine. J’avais envie de goûter à autre chose, à d’autres expériences. Avec quelqu’un de plus expérimenté, de plus exigeant. J’avais la certitude que j’avais encore beaucoup à apprendre. Depuis quelque temps, j’avais repéré dans ma cage d’escalier un garçon qui me plaisait bien. Vingt-trois, vingt-quatre ans peut-être, grand, mince, blond. Un homme… Lui aussi habitait avec ses parents, mais il semblait avoir une certaine autonomie. J’avais bien noté qu’une fille de 25 /26 ans lui rendait visite régulièrement, et restait chez lui de grands moments.

 Je surveillais ses allées et venues par la fenêtre. Celles du garçon aussi. J’habitais au quatrième, lui au troisième. Je m’arrangeais alors pour le croiser dans l’escalier. Intimidée, les yeux baissés. Mais je lui jetais des regards à la dérobée. Comme je l’espérais secrètement, il a fini par s’en apercevoir. Un jour que je le croisais une fois de plus, par un hasard qui ne devait rien au hasard, il m’aborda en me prenant par le bras. - Dis donc, toi, entre cinq minutes, faut qu’on parle tous les deux. Il me poussa chez lui, dans un appartement plongé dans la pénombre. Il me dit : - j’ai l’impression que tu me cherches, je me trompe ou pas ? Je ne répondis pas. Mais mon silence valait réponse. Il continua : - tu veux quoi ? Tu veux que je m’occupe de toi ? Mais t’es qu’une gamine, regarde toi… Je murmurai que je n’étais plus une gamine depuis longtemps. - Ah oui ? Et t’as quel âge ? Je répondis : - 17 et demi. C’était un petit mensonge, je n’avais pas encore atteint mes 17 ans. - Mouaih, je n’en suis pas si sûr. T’as pas beaucoup de poitrine pour une fille de ton âge, fit-il en m’évaluant d’une main ferme à travers mon pull.
 - Bon, on va voir ça de plus près, fit-il en me retirant mon pull d’un geste brusque. Je me retrouvais face à lui, la poitrine nue, adossée au mur du salon.

C’est vrai que j’avais des très petits seins, mais c’est tout ce que j’avais à offrir. - Déshabille toi, enlève ton jean, vite ! Je m’exécutai en baissant les yeux. Me voilà en socquettes et en petite culotte. - Enlève les chaussettes ! Il abaissa ma culotte d’un coup en disant : voyons ça… J’avais l’impression de passer une inspection sous l’œil d’un examinateur sans complaisance.
 C’était exactement ça. Il s’assit dans un fauteuil en rotin et me dit : - viens ici que je vois ça de près. Il s’empara de mes seins pour les malaxer assez rudement, en pinça les bouts, passa ses mains par derrière pour s’emparer fermement de mes fesses. Il me demanda : - t’es encore vierge ? Moi, j’ai pas de temps à perdre avec une pucelle. Je lui répondis que je ne l’étais plus depuis longtemps. Pas si longtemps que ça, au fond, mais quelle importance ? Il dit : - Ah oui ? Je peux vérifier sans problème ? Je ne répondis rien. Il m’ordonna d’écarter les cuisses et me planta un doigt puis deux dans la chatte. J’étais déjà trempée… Il semblait satisfait. Il continua : - t’as déjà été baisée souvent ? Par combien de mecs ? J’étais dans tous mes états, je soufflai : - oui pas mal de fois, plusieurs… - Combien ? Quatre ou cinq… - Ce n’est pas une réponse. Quatre ou cinq ? - Cinq… Son regard se planta dans le mien.
 Dans un état de confusion totale, j’avais du mal à le soutenir. Il me dit : - Ecoute moi bien. Moi, je n’ai pas de temps à perdre avec des petites pétasses qui font des manières. Si tu veux que je te prenne en main, faudra être à la hauteur. Je te préviens, je suis très exigeant, je n’aime pas les filles qui disent non pas ci non pas ça. Pas question de faire la mijaurée, sinon dehors. Je répondis dans un souffle : - Oui j’ai compris. - J’imagine que tu dois pas avoir encore beaucoup d’expérience ? Je murmurais : - - Je ne demande qu’à apprendre. Je serai une bonne élève. Il ajouta : - docile et obéissante aussi, j’espère… Ayant mis les choses au point, toujours assis dans son fauteuil de rotin, il me demanda aussitôt de lui montrer ce que je savais faire avec ma bouche. Je m’agenouillai à ses pieds, il défit son pantalon et sortit une belle queue, plutôt longue et fine. Je commençai à le sucer doucement, comme j’en avais l’habitude. Au bout de quelques minutes, il me dit que je faisais preuve de bonne volonté, mais que je m’y prenais mal. – Va falloir tout t’apprendre, toi.
Et, tout en appuyant sur ma tête, il entreprit de me donner des indications : - masse moi les couilles comme ça, serre bien la tige, branle moi plus fort, pompe avec plus d’énergie, serre plus les lèvres, les pince pas, je veux qu’elles soient bien retournées, avance les plus que ça… Et ta langue, je veux la sentir, sers toi en mieux que ça ! La leçon de fellation dura longtemps. Je faisais de mon mieux pour le satisfaire. A la longue, je commençais à avoir mal aux mâchoires, mais je m’appliquais. Ça me plaisait. C’était la première fois qu’un homme me faisait vraiment comprendre ce qu’il voulait. Et celui-là savait se retenir pour faire durer le plaisir.

Puis il m’entraîna vers sa chambre, m’allongea sur le lit. Là, il me prit par les chevilles et m’écarta largement les jambes, relevées très haut. Je me sentais écartelée, ouverte, offerte à son regard scrutateur, et bientôt à ses doigts inquisiteurs. Il s’exclama : - Mais dis donc t’es complètement trempée, ma salope ! il porta ses doigts humides à sa bouche. Ça semblait lui plaire. Moi, j’étais rouge de confusion. Il m’ouvrit les cuisses encore plus largement en forçant mes chevilles à venir au niveau de mes épaules. Et il se mit à lécher ma chatte dégoulinante. D’abord avec sa langue qui cherchait à ouvrir ma fente, puis bientôt à pleine bouche. Je me suis mise à agripper les draps tellement j’étais saisie. Je n’avais encore jamais connu cette sensation, un mélange de plaisir intense et de confusion totale. J’avais les yeux clos. J’avais du mal à bien percevoir ce qu’il me faisait, si il insistait plutôt sur mon bouton ou si il s’introduisait profondément entre mes lèvres. J’étais partagée entre deux envies contradictoires : que cesse immédiatement cette caresse humiliante, et qu’elle ne cesse jamais…
Puis brusquement, sa bouche quitta mon sexe, aussitôt remplacée par sa queue qu’il planta tout au fond de mon ventre. Il me baisa comme ça, longuement, toujours écartelée, les chevilles contre mes épaules. J’ai été prise d’une intense jouissance juste avant qu’il jouisse lui-même…
Je sentais son sperme couler entre les lèvres de mon sexe. Il s’effondra à côté de moi, rouge et essoufflé. Il se pencha à mon oreille et me murmura : - t’est bonne, toi, tu as du potentiel ! Mais maintenant, faut partir, ma copine va bientôt arriver.

La prochaine fois, je m’occuperai de ton cul. J’avais bien peur de comprendre de quoi il s’agissait. La prochaine fois, il serait toujours temps de s’inquiéter. Je m’éclipsai furtivement. En remontant chez moi, j’ai aperçu quelques marches plus bas la silhouette d’une fille qui montait au troisième..

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