vendredi 16 mars 2012

Premières découvertes, premiers émois….

Nous sommes en 2001, j'ai 13 ans, et mon frère a 2 ans de plus que moi, nous sommes donc très proches au niveau de l'âge, mais tout en aillant une différence suffisante pour que sa position de "grand frère" ait toujours été claire, avec ce que ca suppose d'autorité sur moi, de chamailleries parfois, de protection aussi. Par autorité, je ne veux pas dire qu’il me dicte ma conduite, mais que dans la vie courante, c’est plutôt moi qui décide pour les petites choses, et que quand je dis non a quelque chose il le respecte.



Ce qui est je pense très important pour bien comprendre comment ont évolué nos relations, c’est que nous avons toujours partagé la même chambre: une petite chambre dans un appartement. La nudité de l'un et de l'autre a donc été une chose a laquelle nous avons été habitués depuis toujours, quelque chose de totalement intégré et normal. J'ai de vagues souvenirs de léger agacement du fait de cette situation quand on avait 10-11 ans, de vagues tentatives de dissimulation, mais ca n'a duré que quelques jours, les habitudes et l'indifférence a la nudité ont vite repris le dessus.
Compte tenu de ce contexte, on a développé une sexualité normale pour des mômes de notre âge, je crois. Rien d'extravagant ou d'anormal il me semble. J’ai commencé a me masturber très jeune, mais discrètement, juste en serrant mes cuisses l'une contre l'autre sur un rythme régulier. J’ai des souvenirs de mon frère se frottant contre son matelas mais c'est tout, je n’ai pas de souvenirs d'attouchements entre nous a cette époque.

Quand j'ai eu 12-13 ans j'ai commencé à me masturber à la main, avec des caresses un peu plus précises et ciblées, et mon frère a suivi la même évolution.
On enregistrait le film (érotique) sur M6 le dimanche soir et on le regardait le mercredi après-midi quand on était seuls a la maison. Avec ces petites séances ciné du mercredi après-midi, on a pris l'habitude de se masturber en même temps sans la moindre gêne. Ca me posait aucun problème, j'avais déjà pris l'habitude de me masturber dans notre chambre (sous les draps il est vrai) alors le faire dans le salon, habillée, ce n’était pas pire. Le voir se branler, au début ca m'a fait un peu bizarre par contre, j'avais beau être habituée a le voir nu et parfois en érection, ca restait quand même mon grand frère, et le voir se branler frénétiquement et jouir, c'était quand même un peu spécial. Mais bon, je me suis habituée et très vite cette situation est devenue naturelle, pour lui comme pour moi, et on s'est un peu plus laissés aller, lui comme moi.

 Les vacances d'été sont arrivées et comme chaque année on est allés passer le mois de juillet chez nos grands parents, à la campagne. Moi je bouquinais pas mal, là-bas. Mon frère c'était plutôt vélo et pèche avec mon grand père ses occupations favorites.
Sauf qu'il devenait ado et que ca commençait a le faire un peu chier ce genre de trucs. Du coup il restait davantage à la maison avec moi, a se faire un peu chier. Un après-midi, on était seuls, et on en a profité pour boire notre premier verre d'alcool. C'était peut être psychologique, je ne sais pas, mais on a juste bu un petit verre et on s'est tout de suite sentis un peu pompettes.
Il a commencé à me dire qu'il se faisait trop « chier » en ce moment, et que sa libido était complètement en berne (enfin il l'a pas dit comme ca, il a du me dire un truc du style "depuis qu'on est la je n’ai pas eu la gaule une seule fois"). Ca a du me faire rire bêtement, et je lui ai dit un truc du genre "je suis sure que si je m'en occupais j'arriverais à te faire bander". Il m'a dit " ok essaie", sur un ton comme si il me mettait au défi.

A l'époque de mes 13 ans, j'étais plutôt réservée, complexée et que j'avais absolument rien fait avec un mec. Je n’étais pas le genre à aller vers eux, et il faut croire que je n’étais pas non plus le genre à attirer leur attention. Mais j'étais quand même curieuse de tout ca, ce qui doit expliquer en partie que quand mon frère m'a mise au défi, je ne me suis pas défilée... On était dans le salon, chez nos grands parents. Je me suis rapprochée de lui, dans le canapé, et j'ai glissé ma main dans son jean et son caleçon, par la taille. Il fallait vraiment que je me contorsionne un peu le bras, alors il a ouvert les boutons pour me laisser plus d'espace. J'ai posé ma main sur son sexe. J'ai été surprise par la chaleur qui s'en dégageait et par la douceur de l'engin. Il était mou, mais sa libido devait pas être si anéantie que ca parce que j'avais a peine refermé ma main dessus qu'il a commencé a durcir. Honnêtement, j'ai bien aimé cette sensation de sexe qui durcissait dans ma main. Ca me donnait un petit sentiment de puissance, et peut être aussi me suis je sentie plus "femme" et plus sensuelle ou excitante que d'habitude
 J'ai commencé à le masturber doucement. Très vite, il m'a demandé d'arrêter. Je lui ai demandé ce qui n'allait pas. Il m'a dit qu’il n’allait pas pouvoir tenir. J'avoue que ca m'a un peu déçue, au point ou on en était, j'étais curieuse de voir ce que ca faisait, de faire jouir un mec. Je lui ai donc dit que ce n’était pas grave.
Mais lui était gêné, mais il était d’accord pour que je continue à condition que lui puisse faire pareil sur moi après. Je ne sais pas si ca gêne était réelle ou si c'était juste une manœuvre pour le laisser me toucher après, mais je lui ai dit « d'accord ».

J'ai repris mon activité, et en effet il n'a pas tenu très longtemps. Très vite j'ai entendu son râle caractéristique, et j'ai senti les spasmes de son sexe dans ma main. J'ai vite retiré ma main et il a éjaculé dans son caleçon. J'ai eu droit a mon premier conseil: il m'a dit que ca aurait été mieux si j'avais continué un peu plus longtemps. J'ai du rire un peu nerveusement, et on est allé lui changer de caleçon, et moi me laver les mains (j'ai eu beau la retirer rapidement, je n’avais pas pu tout éviter quand même)
Quand on s'est retrouvés dans le salon, bien sur il s'est souvenu de ce que je lui avais dit 10 minutes plus tôt, et il m'a dit que c'était son tour. J'étais un peu anxieuse, et en même temps un peu curieuse. Jamais personne d'autre que moi n'avait posé ses mains sur moi, et je me demandais si les sensations seraient les mêmes.
Je me suis allongée sur le canapé, et comme il l'avait fait pour moi j'ai ouvert le bouton et la braguette de mon jean, et je lui ai dit d'y aller. Les premières secondes, il a été comme un éléphant dans un magasin de porcelaine! Il a mis sa main dans ma culotte et est allé droit vers mon vagin, sans aucune délicatesse, et a commencé à m'enfoncer un doigt! J’ai aussitôt serré les cuisses et bloqué sa main en lui criant d'arrêter. Il a retiré sa main, avec un air un penaud qui m'a fait un peu pitié. Je lui ai dit que ce n’était pas grave, qu’il ne pouvait pas savoir, mais qu'il fallait y aller avec beaucoup plus de douceur. J'ai pris sa main et je l'ai guidée vers mon clitoris. Je lui ai dit de juste caresser dans cette zone pour l'instant, juste du bout du doigt.

C’était très approximatif au début, mais au bout de quelques minutes ses caresses sont devenues plus précises, et plus efficaces. La sensation était agréable, mais pourtant je ne décollais pas. Il était évident que le fait de servir de "cobaye" et le fait que ce soit mon frère rendait la chose pas du tout sexy et me bloquait un peu (et même beaucoup).On aurait pu arrêter la, mais ca aurait eu quelque chose de frustrant. Alors j'ai fermé les yeux et j'ai commencé a penser aux choses auxquelles je pensais quand je me masturbais, en l'occurrence a un mec sur qui je fantasmais.
Ca m'a permis de m'isoler psychologiquement, a me couper de la réalité "fraternelle», et a me laisser aller a mon plaisir. J’ai senti ma jouissance arriver, et je ne l'ai pas retenue. Quand j'ai ouvert les yeux, j'ai vu le visage de mon frère, tout sourire, visiblement fier. Moi, sur le coup je n'ai pas pu m'empêcher de culpabiliser. Mais mon sentiment de culpabilité ne devait pas être si grand que ca puisqu'on a remis ca a peu prés tous les jours jusqu'a la fin de notre séjour chez nos grands parents, fin juillet...

 Pendant cette grosse semaine de séjour qui nous restait chez nos grands parents, on a essayé un peu prés tout fait en matière de masturbation, chacun à notre tour ou mutuellement, assis, allongés ou debout, habillés, en sous-vêtements ou nus.... Mais bon a la fin de notre séjour, on avait un peu fait le tour de la question et je commençais a en avoir marre, donc ce n’était pas trop mal que cela s'arrête.

4 commentaires:

  1. Voilà ce soir en flânant dans les méandres du net j'ai découvert votre blog, je suis un garçon de 45a, physiquement banal, et pourtant, ma vie sexuelle –sourire… Que dire ? Que votre blog est dérangeant ? Oui sûrement, mais je crois surtout qu'il est synonyme de "vie" d'émotions et de ressentis, en tout cas, il a le mérite d'exister, ce dont je ne peux que vous remercier, je crois que vous avez un sacré courage ! et puis je trouve aussi que finalement c'est plein d'humour, car c'est aussi un joli "pied de nez" aux personnes "bien pensantes". La vie ne vaut la peine d'être vécue que si on assume ses envies, avoir le courage de vivre pleinement tout simplement.
    Doureveur

    Et c’est précisément l’ambition et le but de ce blog.

    Nath

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  2. La masturbation est le début, la découverte, de la vie sexuelle, je pense.
    Pourquoi ne pas la vivre à deux, avec la complicité d'un être proche ?
    Tes mots sont si bien exprimés, qu'on dirait du vécu.

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  3. de tres jolis récits ,j'espère que tu les vraiment vécus

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